Octavio Paz
entre ce que je vois et dis,
entre ce que je dis et tais,
entre ce que je tais et rêve,
entre ce que je rêve et oublie :
la poésie.
Elle glisse.
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entre ce que je vois et dis,
entre ce que je dis et tais,
entre ce que je tais et rêve,
entre ce que je rêve et oublie :
la poésie.
Elle glisse.
On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser.
Chaque fois que nous affirmons une part de nous-mêmes, nous en nions une autre.
L’ombre des actes est indélébile.
Pas de différence entre corps et esprit.
C’est pareil à la feuille de papier,
on ne peut pas acheter l’endroit sans l’envers !
la Sagesse n’est pas dans les livres, elle est dans le vent et l’espace. Pas dans le plein mais dans le Vide. Pas dans les lettres mais dans les espaces entre les lettres. Le silence, et non la parole, est la conscience de l’univers.
in Le Monastère de l’aube
Le corps est l’étui fragile qui, durant un certain nombre d’années,
renferme ton âme
Chacun s'en va portant son drame un petit sac au fond des yeux où les désirs tournent aux larmes pourtant il suffirait de peu un rêve d'aventure un charme
Mais rien ce peu-là on ne peut le toucher même d'un regard tout le mal a fait de son mieux pour jeter à chaque départ un tout petit sac dans nos yeux
in l'impossible séjour
Le piège de la haine
c'est qu'elle nous enlace
trop étroitement à l'adversaire.
in L'immortalité
Désirer un monde, c’est le feu, mais l’obtenir, rien que de la fumée.
Toute sortie est une entrée quelque part ailleurs
La seule loi de l’univers qui ne soit pas soumise au changement
est que tout change, tout est impermanent.
des fleurs meurent chaque jour, mais où va leur parfum ?
Pour que les branches d'un arbre atteignent les cieux,
Ses racines doivent atteindre l'enfer.
être original implique partir de soi-même
de ce que l'on est
de sa propre réalité