Louis Icart
L’onguent de l’aube pénètre la nuit
À l’ombre de l’homme
Une faim de femelle
La ruche dégorge son miel
L’amour s’offre le corps des abeilles
cg, 2012
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
L’onguent de l’aube pénètre la nuit
À l’ombre de l’homme
Une faim de femelle
La ruche dégorge son miel
L’amour s’offre le corps des abeilles
cg, 2012
The Great Day of His Wrath,1853
Satan rises from the burning lake
Creation of light, 1824
The country of the Iguanodon, 1837
The destruction of Sodom and Gomorrah, 1852
John Martin (19 juillet 1789 – 17 février 1854) est un célèbre peintre anglais de la première moitié du XIXe siècle. Ses œuvres, inspirées par le romantisme, mettent le plus souvent en scène des paysages et tableaux apocalyptiques tout droit sortis de la Bible, sa principale référence.
DRYADE
Magicienne d’un rêve vagabond
J’écume les friches du sensible
Bois la rumeur des limbes
Aux brèches de l’aube
cg in Petit livre des illuminations simples
Photographe canadien (1844-1894) connu surtout pour ses photos des chutes du Niagara.
Dans l’immobilité je cherche l’universel. Voyage intérieur pour pénétrer la moelle du monde.
Le manque creuse, appelle la quête. Celle qui manque devient celle qui cherche. Chercheuse d’espace, de lumière dans le cœur de l’Autre.
Je suis née d’un étrange ailleurs, exilée en marche perpétuelle.
Par les veines de la terre, sa chair, ses vertèbres résonantes, je suis reliée.
Reliée vive.
cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
La souricière est un piège, pas un nid de souris. Quand nos rêves, nos élans sentent le rance, c’est signe d’impatience ou d’impasse ?
Rien. Rien ne passe. Rien ne filtre.
Je ne demande que ça : être ! Sans retenue, sans suspicion. Avoir confiance. Ni mensonge, ni carapace mais il fait si froid pour celui qui se met à nu.
Poète poseur de mots, poseur de sens passé le mur du sens. Creuseur de parole, démineur de langue. Mineur d’un art mineur.
Je suis chercheuse. Je cherche. Questionnement mosaïque.
Après le nu, l’os.
Cg in Celle qui manque (Asphodèle 2011)
Voir d’un séisme l’impossible éclore. Déraciner les visions, les poser entre les pattes d’un puma. Chercher le cercle vivifiant, la farouche saveur des marges où les plantes palpitent dans un froissement de forêt.
cg in Le poulpe et la pulpe (Cardère 2011)
Distortions
Black soul
Apparent calm
Léon Spilliaert, peintre belge né le 28 juillet 1881 à Ostende et mort le 23 novembre 1946, il a fréquenté le milieu du symbolisme belge, dont Maeterlinck et Verhaeren furent les membres les plus connus.
" De mon enfance, je garde un souvenir ébloui, jusqu'au jour où l'on me mit à l'école. Depuis lors, on m'a volé mon âme et plus jamais je ne l'ai retrouvée. Cette douloureuse recherche est toute l'histoire de ma peinture."
- Léon Spilliaert -
Autoportrait (1903)
Impalpable
Caillou glissé
Sous les pas
Quotidiens
L’amour dérange
Interpelle et démange
L’amour n’a jamais
Le visage qu’on lui prête
L’amour se plait
Sans queue
Ni tête.
Cg 2002
in Histoires d'aimer, histoires d'amour
Without past
Air of spring
The courage to live