Sophie Cauvin
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
illustration de Patrick Le Divenah
Voici donc le 13ème édito de bons vœux pour la nouvelle année, ce qui devrait suffire à porter bonheur parce que pour ce qui est du stock de formules, il est depuis belle lurette épuisé…. Et aussitôt une question vient clignoter dans mon cerveau arborescent : mais c’est qui cette lurette ? Il s'agirait en fait, dixit the web, d'un mot inventé, un hybride entre belle et heurette, heurette signifiant « une petite heure », ce qui est pour le moins étrange, si on considère que toute heure est censée avoir la même durée. En temps en tout cas, mais peut-être pas en sensation de temps. On sait bien qu’une heure de plaisir passe bien plus vite qu’une heure de galère, une heure à la plage passe certainement plus vite qu’une heure sous les bombes, pour peu qu’elles tombent à côté. Il en va donc sans doute de même pour les années, aussi pourrions-nous penser que si nous avons l’impression que « ça » passe de plus en plus vite, c’est que tout ne va pas si mal pour nous finalement. Aussi pourrait-on se souhaiter tout pleins de belles lurettes, non ? Pour ma part j’aurais tellement de choses à souhaiter concernant le sort de l’humanité, que je préfère me taire et laisser la parole aux poètes. CG
d'après le livre éponyme de Sylvain Tesson (Prix Médicis 2011)
Équilibre doré, léger, une bulle suspendue à l’éternité.
cg in Journal 1999
Ma princesse me raccroche au présent, tombée de son dragon, elle m’offre une baleine.
Voilà l’erreur, songer ailleurs, alors que c’est ici et maintenant, l’essentiel.
cg in Jardin du causse, 2004
Publication à périodicité (éventuellement) mensuelle * ISSN 2494-1360
prix : 1 mot (nous demandons que chaque personne qui consulte et apprécie ce blog nous envoie, en échange, un mot)
Au sommaire de ce numéro :
Hussein Bin Hamza : deux poèmes traduits de l’arabe par Embarek Ouassat
Marianne Bon : un poème sans titre
Aude Courtiel : trois poèmes sans titre
Éric Cuissard : « Creux d’encre » et « Derniers soupirs »
Colette Daviles-Estinès : deux poèmes du Vietnam
Carine-Laure Desguin : deux textes
Claude Donnay : « Phone river »
Marine Dussarrat : deux poèmes extraits de Masques
Véronique Elfakir : « Ligne de vie » et « Corps et graphie »
Alain Emery : trois poèmes extraits de Pays intérieur
Cathy Garcia : onze « bonzaïs hallucinogènes »
Hoda Hili : six« Nasses » (aphorismes poétiques)
Nicolas Jaen : deux poèmes extraits de Chansons du petit sang
François Jégou : deux senryüs et des fragments poétiques
Fabrice Lacroix : « Nouvelle joie, traces et défi d’amour dressé »
Cédric Landri : deux poèmes-dialogues
Robert Latxague : « C’est où ? C’est haut Séoul ? »
Hubert Le Boisselier : « Méandres »
Le Golvan : huit extraits de Jours (inédits)
Julia Lepère : cinq autres extraits du recueil inédit Nous
Pierre Morens : « En attendant »
Charles Orlac : six Miniatures
Frédéric Perrot : « Des fontaines jaillissantes » et « Le départ en beauté »
Joëlle Pétillot : « Fille-saule »
Paul Polaire : « Mongolie intérieure »
Florentine Rey : « Petite vie » et « Technicolor »
Marjorie Tixier : « Matin solitaire »
Guillemet de Parantez : le don de mots
Un grand merci à Elisée Bec pour 'avoir encore une fois accueillie dans cette belle revue !
Frances Densmore (May 21, 1867 - June 5, 1957) était une ethnographe et ethnomusicologue américaine, deux divisions d'études de l'anthropologie. Elle a travaillé comme enseignante de musique avec des Natifs Américains dans tout le pays, tout en apprenant, enregistrant et transcrivant leur musique, et compilant des informations sur son usage dans leur culture. Elle a aidé à préservé cette culture à une époque où la politique du gouvernent était d'encourager les Natifs Américains à adopter les coutumes occidentales. Elle commença à enregistrer de la musique officiellement pour le Smithsonian Institution's Bureau of American Ethnology (BAE) en 1907. En plus de cinquante ans d'études et de préservation de la musique amérindienne américaine, elle a collecté des milliers d'enregistrements. de nombreux enregistrements qu'elle a faits sont conservés à la Library of Congress. Alors que les enregistrements originaux étaient souvent sur des cylindres de cire, un bon nombre d'entre eux ont été reproduits sur d'autres média et inclus dans d'autres archives. Elle est morte en 1957 à l'âge de 90 ans.
Frances Densmore with American Indians outside of a tipi, 1900
L'effort d'Aaron Huey pour photographier la pauvreté en Amérique l'a conduit dans la réserve indienne de Pine Ridge, où la lutte du peuple indigène Lakota — ignorée malgré la situation effroyable — l'a forcé à ré-orienter son travail. Dix ans plus tard, ses photos obsédantes s'entremêlent avec une leçon d'histoire choquante (la vraie histoire) dans cette allocution à TEDxDU.