Auteur inconnu - 1900"s
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Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon.
la poésie est mémoire baignée de larmes…
l'unique œuvre réalisée par cette patiente
L’homme d’Osa
Il descendait de la montagne,
il rentrait chez lui,
on lui a fait traverser le fjord
depuis Osa jusqu’à Öydvinstö.
Il avait la main ouverte,
il a offert de payer.
Mais l’homme d’Osa
Ne voulut rien entendre.
– Je veux payer ;
j’habite trop loin
pour te rendre la pareille.
– Eh bien, rends service
à un autre homme,
dit l’homme d’Osa,
et il reprit les rames.
in Nord profond (trad. de François Monnet)
Combien y a-t-il d'étages en ce monde,
D’escaliers à gravir, à dévaler, à gravir encore ?
Dis-moi, étranger, où m’emmènes-tu ?
cg in Pandémonium I (Clapàs 2001)
Il y a des douleurs si anciennes, des plaies tellement creusées où trop viennent remettre les pieds, c’est difficile la sérénité. Il y a des fantômes qui ressassent de vieilles histoires sans même réaliser qu’ils sont eux-mêmes de vieux fantômes. Percevoir le plus noir de l’humanité, c’est difficile. La véritable compassion passe par ce chemin mais ce que je sais aujourd’hui, c’est qu’on ne se balade pas impunément à poil sur ce chemin-là. Une armure est nécessaire, qui ne soit ni de métal, ni de pierre, pas même de bois mais un cœur à toute épreuve, un tambour solide et puissant.
in (c)Ourse bipolaire