Toshiyuki Enoki
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Nous sommes les abeilles de l'Univers.
Nous butinons éperdument le miel du visible pour l'accumuler
dans la grande ruche d'or de l'invisible.
On ne peut vivre intensément qu’aux dépends du moi.
in Le loup des steppes
sous les accords d'un violoncelle
la chair rougit comme jouvencelle
quel est le prix d'une ritournelle ?
cg in Histoires d'amour, histoire d'aimer
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres,
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier, je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour, je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j'ai de nocturne,
D'étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir.
in La fable du Monde
J'ai vu que ce n'était pas l'homme qui était impuissant dans sa lutte contre le mal, j'ai vu que c'était le mal qui était impuissant dans sa lutte contre l'homme. Le secret de l'immortalité de la bonté est dans son impuissance. Elle est invincible.
Ici est le pays sauvage, le pays solitude.
On s’y sent parfois plus près du cœur.
Ici est le pays caillasse, la terre rare et pauvre n’y retient pas la pluie. Le soleil y polit ses os, le sang se calcifie, le cœur ralentit, la parole s’épuise. Le regard se creuse pour accueillir ce que les mains ne savent retenir.
cg in Chroniques du hamac, 2008