Del Webber
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Sans incidence, le poème ? Les flancs des villes s’édifient avec du marbre et du granit. Mais l’absolu tient sa caution de la part frêle. Glaïeul naissant dans son fourreau de cornaline, tremblant érable sous la pluie.
in Veille le vent
Aristoloche Clématite.
Vos noms sont si étranges et si sonores
Qu’on les mâche et les répète
Comme une litanie laïque.
Les fleurs allument le regard, rouge, orange, jaune intense des calendulas, des tagètes et des capucines, les bleuets rafraîchissants. Il manque, oui, de la densité, des odeurs et des saveurs à la vie trépidante de l’homme moderne. La pierre, le bois, la terre, nous demandent de réapprendre l’art du toucher.
cg in A la loupe
Une fenêtre s’ouvre
sur un cri qu’on épluche
in Avec
Un nuage passe comme passe l’illusion des blessures à l’ego.
Déposer le poids comme les armes.
cg in Chroniques du hamac, 2008
Car en sa mer boutonnée jusqu’à plus soif, en son pétoncle de foi, l’homme se vitraille d’embruns videra de leur poivre ses barriques d’hosties, comme on nettoie le barillet d’un paté avec l’anisette des seins, ce fœtus indélicat qu’aimantaient en leur bouche vos moquettes persillées. Des midis mitraillés qu’alignent vos vins chauds, ne restera alors que le sang des troupeaux facilement égorgés, avec ce festin dont l’ombilic sera le messager, une porte dérobée que poussera l’oursin de vos lune saux piquants estompées, au visage de glace, comme une nuit d’étoiles filantes savamment prostituées
in Onguents
Il faut dire au roi des nausées
Pour tous les naufrageurs du monde
Qu’il faut avoir le pied marin
Pour tenir droit dans ce pays
Et négocier son oxygène
Au violent étouffeur de rêves
in Cœur gaulé
Nous sommes tous contenus
les uns dans les autres
in Naissance quotidienne