John Kenn Mortensen
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La petite sorcière qui m'attend au coin d'un coup de blues,
pour me prendre par la main et me faire tourbillonner !
cg in Journal 1996
À tout moment la vie abonde, ruisselle, irrigue ce quotidien auquel nous ne savons pas nous arrêter. C'est du plus ordinaire que filtre l'eau de la source. Mais il y a tant à débroussailler avant d'être à même de le comprendre, de l'admettre.
in Dans la lumière des saisons
Où trouver sinon un semblant de paix, d’harmonie, d’ouverture ?
Ces moments sans jugement, à nu justement et simplement.
cg in Journal 2007
J’apprends la tranquillité du chat et reçoit l’assourdissant bruissement de tout ce qui m’entoure. Chante l’oiseau, à me tourner la tête d’un bonheur toujours plus fou, à me faire juter l’âme. Des pans entiers d’armure étriquée qui s’effondrent, étriquée et ridicule. J’avance, féline, toujours plus nue, toujours plus libre. Le monde est dense, moelleux et la végétation est un champ de louanges. Les coutures ont craqué, les masques, les camisoles, les obligations factices ont fondu comme cubes de glace sous des cascades de feu, comme voleront ces mots à la prochaine tempête…
cg in A la loupe
L’instant présent, sa lumière, le vent, ma fille, le linge qui vole et cette femme tzigane qui chante et me dépèce le cœur. Tout est magie, musique, peinture et au sein de tout ça, oui, je suis une sorcière, une bruja.
cg in Journal 2005
Les passereaux emportent les destins, frères aux jabots de feu, fées aux longs yeux d’amantes, pluies sacrées. L’étreinte à l’âge des clavicordes.
Chants de nos cygnes intimes, trouvés morts dans l’aurore, quand le ciel lentement se défait de ses linges de femmes sur le seuil.
Ce goût de vieux futur dans la bouche indécise.
in Je ne suis jamais sorti de Babylone
Dans la cour, les guerriers mangent la chair des tours.
Buvez, mangez. Anne est nue dans sa tour.
Anne au genou fier, aux chevilles légères. Anne du vent.
Mais de la nuit, que savons-nous, bergère des ifs blancs ?
in Je ne suis jamais sorti de Babylone
Toutes les sociétés totémiques dans l'Europe antique étaient sous l'autorité de la Grande Déesse, la Dame des Choses Sauvages.
Je suis une dame sauvage.
cg in Universelle
Il y a des gens qui, à propos de certains problèmes, font preuve d’une grande tolérance. C’est souvent parce qu’ils s’en foutent.
Pain dur d'épeautre maison, lait de riz, deux oeufs, quelques grosses prunes jaunes très mûres, sucre rapadura, cannelle, beurre pour le plat.
Faire tremper le pain dans le lait avec la cannelle, beurrer le plat, couper et dénoyauter les prunes jaunes et répartir au fond du plat, saupoudrer de sucre, ajouter le pain égoutté, saupoudrer encore de sucre. Dans le lait cannelle restant, battre deux œufs et verser dans le plat, au four 40 mn.
Servi ici avec une boule de glace artisanale praliné.