Antonio Mora
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Je mets dans sa bouche des mots dissolus, des gestes inconsolés, le genou contre la tempe, la robe défaite, les longues phrases, la sauvagerie.
Antonio Mora est un photographe espagnol, utilisant la technique de la double exposition, et superposant plusieurs images pour en former une seule.
La nuit est son miroir
Dont rien n’est à extraire
Qu’un minerai
D’âme
Pas de transmission, de patrimoine, rien qui laisse des traces, comme si ma vie aussi s’effaçait au fur et à mesure. Mais qu’y aurait il à garder ? Pas de quoi faire un musée, pas de ces anciennes maisons qui se transmettent depuis des générations, pas de terre, pas de racines.
cg in Calepin paisible d'une pâtresse de poule
(Ed. Nouveaux Délits 2012)
Ici le rectangle
N’est pas une fenêtre
Il n’est que ce qu’il dit être
Une géométrie simple
Il n’est que du ciel
Qui se retient
in Séquence de bleu
Des enfants jouent sur l'épave d'une Lada à l'extérieur d'une usine abandonnée
Des villageois ivres errent dans le village Chodura. L'alcoolisme sévit dans la région.
Le chômage élevé et la pauvreté sont la vie quotidienne dans la ville de Shagana.
Les drapeaux de prière flottent au vent sur une route pour Kyzyl, la capitale.
Justin Jin est photographe, né en 1974 à Hong-Kong :
Entre l’infime et l’infâme,
Etroite passerelle des vivants.
Arrimés au ciel,
Enracinés en terre,
On cherche avec ferveur,
Ou fureur,
Le noyau inconnaissable
La source de béatitude
Ou de jouissance, sur la voie confuse et trouble
Qui traverse les corps.
in Crispations
en voir et savoir plus :
http://www.irisdellaroca.com/puisque-le-roi-n-est-pas-humble#5
La nuit tarde à plisser le vertige des murs
C’est un pays ou le miel surpasse l’amertume
in Je vous écris d’un pays lointain