Frédéric Perrot
Nos vieilles vanités ont été retirées de leur cadre.
Des objets transis, pâles et maladifs
hantent nos appartements
où nos reflets étonnés se frôlent et se fuient…
in Nature morte
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Nos vieilles vanités ont été retirées de leur cadre.
Des objets transis, pâles et maladifs
hantent nos appartements
où nos reflets étonnés se frôlent et se fuient…
in Nature morte
Une pomme en plâtre peinte par un enfant
Et un stérilet rouillé au fond d’un compotier.
Assiettes pleines, assiettes creuses, souvenirs,
Calendriers périmés, vénérable poussière
Dans laquelle du doigt on signe son nom.
Sa solitude parfois effrayante et son immense fatigue ne sont que les vagues d’un désespoir camouflé. Elle est à côté, toujours à côté et la vie au sens humain du terme est toujours ailleurs. Elle serait plutôt du côté végétal, minéral, les arbres sont pourtant moins seuls.
cg in Le baume, le pire et la quintessence
La pureté d’une voix dont
La prière me met en pièces
Les présages d’une ville
A jamais puits de signes
Où clapotent pêle-mêle
Les continents et les siècles.
in 40° 58’ Nord – 28° 49’ Est
N’oublie pas, on meurt de faim
Et tes mots sont très pauvres.
Il ne vivait plus de soleil mais de néon.
Dans son néant détonnaient tous les violons.
Le plaisir exaspérait sa crécelle
Mais l’amour s’enfuyait à l’horizon.
in Fugitives
Il se trouve, hélas, que nous n’avons plus rien à nous dire et que nous sommes des bulles qui nous nous éloignons toujours plus les unes des autres, quand nous n’éclatons pas tout simplement, parce que c’est l’heure de la dissolution, du retour au grand tout cosmique.
cg in A la loupe