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CATHY GARCIA-CANALES - Page 15

  • Diane Wilson - Les Semeuses

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       Rue de l'échiquier éd., mars 2024

    (Pocket éd. 2025)

    Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nino S. Dufour

     

    Viens de terminer ce beau et précieux premier roman qui relate le parcours de quatre générations de femmes de la tribu Dakhóta, unies par une connaissance précieuse et secrète. 

     

    "Minnesota, années 1970. Rosalie Iron Wing grandit dans les bois avec son père, qui lui raconte des histoires de plantes et d’étoiles issues de leurs origines dakhóta. Mais un jour, il ne rentre pas à la maison. Âgée de douze ans, Rosalie est confiée à une famille d’accueil blanche.

    Bien des années plus tard, Rosalie retourne sur les lieux de son enfance et renoue avec un passé enfoui et des traditions oubliées. Au fil des pages, son destin s’entremêle à celui de trois autres femmes dakhóta : Gaby, son amie d’adolescence ; Darlene Kills Deer, sa grand-tante ; et Mary Blackbird, chassée de ses terres dans les années 1860. Descendantes de lignées brisées par le colonialisme, ces quatre femmes à l’âme d’acier se révèlent liées par la culture des graines – un savoir-faire transmis de génération en génération. Car ces graines sont autant de promesses d’espoir et de vie renouvelées, malgré la misère, l’injustice et les deuils. 

    Diane Wilson puise dans la mémoire blessée de ses ancêtres pour livrer le portrait sensible de personnages puissants et d’un peuple qui n’a jamais cessé de résister."

     

    Diane Wilson.jpgDiane Wilson est une écrivaine d’origine autochtone, de la tribu sioux Mdewakanton dans le Minnesota. Elle est l’ancienne directrice exécutive de Dream of Wild Health, une ferme indigène à but non lucratif, et de la Native American Food Sovereignty Alliance, une coalition nationale de tribus et d’organisations œuvrant à la création de systèmes alimentaires souverains pour les peuples natifs d’Amérique. Les Semeuses est son premier roman. Il a reçu le Minnesota Book Award for Fiction en 2022 et s’est écoulé à plus de 50 000 exemplaires aux États-Unis 

     

     

     

     

  • La Fleur de Buriti - Crowrã dee Renée Nader Messora, João Salaviza (2023)

     

    Film très émouvant et important, présenté au festival de Cannes 2023 sélection Un Certain Regard - Lauréat du Prix d'Ensemble : à travers les yeux de sa fille, Patpro va parcourir trois époques de l’histoire de son peuple indigène, au cœur de la forêt brésilienne. Inlassablement persécutés, mais guidés par leurs rites ancestraux, leur amour de la nature et leur combat pour préserver leur liberté, les Krahô n’ont de cesse d’inventer de nouvelles formes de résistance.

     

    Pour en savoir plus, cet article de Socialter : https://www.socialter.fr/article/fleur-de-buriti-krahos-amazonie-autochtones et cet entretien avec les réalisateurs :

     

     

     

  • Prunes jaunes : chutney, confiture, façon umeboshi, cheong et clafoutis

     

    En chutney

     

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    En confiture au gingembre, épices et citron

     

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    lactofermentées façon umeboshi, bocal à droite

    à gauche le cheong en cours

     

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    Merci au prunier si généreux !

     

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    et clafoutis avec de la cannelle bien-sûr :

     

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    Délicieuses aussi en compotes avec pêches, abricots, gingembre et cannelle toujours !

     

     

     

  • État limite, documentaire de Nicolas Peduzzi (2023)

     

    Tourné dans le sillage du jeune psychiatre mobile de l’hôpital Beaujon, à Clichy (Hauts-de-Seine), ce documentaire sensible sonde le délabrement de notre système de santé et l’épuisement de celles et ceux qui le portent au quotidien.  Il est seul pour tout l’établissement. Baskets aux pieds, le docteur Jamal Abdel-Kader, secondé par des internes, court chaque jour entre les différents services, des urgences à la réanimation en passant par la gastro-entérologie et la gynécologie obstétrique. Porté par ses convictions, ce fils de médecins syriens établis en France, qui a grandi au sein de l’hôpital public, où il vivait avec ses parents, s’efforce, au prix d’une incessante bataille contre le temps et les impératifs de rendement, d’apaiser les souffrances de ses patients en créant les conditions d’un véritable échange, y compris avec leurs proches. Il y a là Aliénor, percutée par un train et multiamputée ; Vincent, en proie à des phobies d’impulsion, qui redoute les fenêtres ouvertes ; Windy, un jeune patient atteint de pancréatite, éprouvé par la solitude et d’intenses douleurs physiques ; ou encore cet homme égaré dans une "matrix", qu’il faudra se résoudre à attacher après de vaines tentatives de dialogue… À la nuit tombée, dans leurs rares moments de répit, le trentenaire et son collègue Romain, aide-soignant, se retrouvent pour partager leurs difficultés et constater les ravages grandissants de la crise qui ronge le système hospitalier. "Est-ce que je ne suis pas complice d’un truc qui est fou ?", s’interroge Jamal…  Dans les pas de plus en plus las de ce jeune praticien à l’intelligence et à l’humanité en alerte, la caméra de Nicolas Peduzzi (Ghost Song, Southern Belle) pénètre avec pudeur dans les chambres de l’hôpital, refuges de destins accidentés, pour observer l’émouvante construction d'une relation thérapeutique fondée sur le lien, entre tête-à-tête et atelier de théâtre. Mais comment soigner dans une institution malade ? Émaillé de photographies en noir et blanc de Pénélope Chauvelot, sublimes parenthèses d’immobilité au cœur de l’urgence, ce documentaire mélancolique et politique sonde le déclassement de la médecine psychiatrique et l’effondrement de l’hôpital public, miroir d’une société qui relègue les plus fragiles à la marge et pousse ceux qui prennent soin d’eux au-delà de leurs limites. 

     

     

  • Marc Tison - JE PARLE DE SI LOIN

     

    Extrait du Ep "je parle de si loin" https://mtmgmt.ffm.to/jeparledesiloin...

    Spoken word, beats old school. Poésie parlée, musique. Hommage au "Last Poets", vidéo poème. Réalisé par Pascal Gary aka phormazero https://www.phormazero.com/

    Marc Tison : Texte voix-musique https://marctison.wordpress.com/

    Marc Bernard : Musique-réalisation sonore

    Texte " Je parle de si loin / Des lambeaux de bruits blancs Aux fréquences animales / De la fissure entre colère et désir Il faut crier si fort / Je parle de si loin Je te reconnais à l’odeur des brulures Dans des décharges de métal / Sur les enchevêtrements de fibres optiques Saturées de mémoires Je reconnais par l’amour qui se lie / Serrés sont les corps Je parle de si loin entre l’assourdissement des commentaires et l’aphonie du dedans /Les écouteurs du silence sont flanqués aux oreilles Nous des lemmings décimés / exclus des flamboyances crépusculaires / Brulant l’horizon qu’on ne rattrape plus Malcom X / Aimé Césaire / Battaient aux tempes L’armature des siècles Je parle de si loin / Entre mes doigts et la terre qu’ils tiennent / Les nuages indolents au ciel / Mon insignifiance et les révolutions à faire "