Expo à la Galerie William Montaudié à Cahors du 2 au 27 avril 2024
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O.
Effeuiller_télephone_hashish_truffe
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La plume laisse un message : l’homme est mort assassiné ... peut-être, mais que fait-il dans son bain, on ne sait pas ! Il eut mieux valu se faire une petite fumette relaxante de haschisch pour rêver, s’endormir, s’enivrer. Dans cette chambre étrange, il y a un silo, un réservoir, c’est bizarre, il semble contenir des tournesols effeuillés, des graines, enfin des trucs... Je me demande : peut-on y conserver des truffes ? Dans cet endroit, il y a même un téléphone en pierre de l’âge de pierre, il existe je l’ai vu !! Du coup, on peut communiquer avec les morts avec cet appareil, vraiment tout est curieux ici.
J.
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Dans l’arrière-salle du Bagdad Café, un meurtre a été commis. Un touriste, accablé par la chaleur et pas assez méfiant, a accepté un peu trop vite la proposition de prendre un bain froid, entre la réserve de cacahuètes et un téléphone public hors service. Après s’être effeuillé avec soulagement, il plongea dans le bonheur. Mais les délices du bain furent raccourcis fissa… Pour l’inspecteur au flair infaillible surnommé « La Truffe », aucun doute quant au mobile du crime. Dans sa fuite, l’assassin avait semé les boulettes de hashish dérobées au pauvre malheureux qui eut le temps de dénoncer son bourreau : « Omar m’a tuer ».
L.
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Il est mort heureux, heureux comme une truffe dans une écuelle mérovingienne ! Mort d’une overdose de haschich, le poète, un peu Rimbaud, un peu Baudelaire et il a mis sa mort en scène pour sa centaine d’abonnés sur les réseaux. Effeuillage de marguerite en métaphore, photos d’enfance maltraitée… Hélas, le buzz a fait flop car au même de la scène finale, l’apothéose, la batterie de son téléphone est tombée en rade avant lui mais ça il ne le saura jamais… Enfin, si, car nul n’est jamais mort d’overdose de haschich ! Dépité, le poète a mis son téléphone en charge et a eu une soudaine et grande envie de crêpes. La mort en ligne ce sera pour une prochaine fois.
C.
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J'ai effeuillé la marguerite : je t'aime un peu, beaucoup, à la folie, à la vie, à la mort. Le téléphone mérovingien ne sonne plus ; tu as longtemps hésité entre la truffe et le haschich, tu as choisi la baignoire ! Révolution perdue.
O.
L.
Azur_envers_croître_épave
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A la queue leu-leu… les grenouilles s’éclatent dans le paysage d’azur, elles nous emmènent à l’endroit, à l’envers. C’est curieux, elles me donnent envie de faire une croisière imaginaire, dans cette épave, sur cette mer idéale, qui s’étale comme la confiture sur une tartine. Les dauphins s’amusent et plongent, les femmes se dénudent, on voit même des petits rats de l’opéra qui dansent. Cette image est étrange, insolite, tout est bizarre, la vie ne cesse de croitre dans un bleu envahissant, nous allons être avalé rapidement dans l’infini du ciel et de la mer.
J.
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Prisonnière de mon rêve, des images se bousculent dans un monde à l'envers. Surtout, ne pas prendre la vie au sérieux ! Alors, je danse sur les épaves ou surfe sur le dos des dauphins. L'azur du ciel se confond avec la mer. Ce n’est désormais qu’ une immense vague qui recouvre plaines et montagnes. Le futur appartiendra aux grenouilles. Elles naissent, croissent, et bientôt pullulent. Elles s’empareront de l’ hypothétique avenir.
O.
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Vacances, j’oublie tout… Surfer à l’envers de la vague, taquiner le dauphin, mettre le mari en cage et savourer une élégante et sensuelle liberté. Vacances, j’oublie tout ! Collectionner les amants comme les grenouilles, laisser croître, laisser croire et puis lassée de l’amer, abandonner l’épave du passé au fond de l’azur et prendre la planche d’escampette pour la montagne et là je me mets au vert kermite.
C.
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L’espèce humaine n’a cessé de croître tel un parasite et d’occuper tous les espaces de la terre, des cieux et des mers. Malgré l’azur d’une beauté à couper le souffle, notre monde est une épave dérivant à l’envers. Tous nos caprices de riches peuvent être exaucés. Nous pouvons continuer à jouer aux apprentis sorciers, mais gare ! À force de tripoter la nature, les grenouilles et les robots humanoïdes prendront le pouvoir… bientôt… très bientôt.
L.
J.
Mafia_pleurs_futur_arme
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J’aurais tellement préféré avoir une fille, pensa-t-elle en serrant son fils sur son cœur. Bientôt les pleurs et les câlins ne seront plus de mise. La prochaine étape, ce sera la disparition des nounours, trop neuneus pour ta future virilité. Tu joueras bientôt au chef de la mafia, arme à la main, pour t’entraîner à être un homme, mon fils.
L.
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Des bébés Cadum plein les bras, des fleurs au fond des yeux, mais le futur en pleurs. Les enfants jouent à la guerre avec des armes distribuées par cette nouvelle mafia qui a imposé ses règles et réduit les libertés. Un œil mécanique surveille et dénonce les mères qui gardent près d'elles leurs enfants s’ils sont âgés de plus de trois ans et peu importe les cris… Pour elles, ce seront les travaux forcés et pour eux, l'école des apprentis-tueurs.
O.
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Il y a tant de beautés qui t’attendent mon enfant, tant de mondes à voir sur cette Terre ! Je suis si heureuse d’être ta maman… Si heureuse, si heureuse… Je ne dirais pas, non, car je ne veux pas te voir en pleurs, je ne te dirais pas que le monde qui dévore tous les autres est une mafia, que le futur est une arme entre les mains d’un enfant comme toi, né de l’autre côté de ce grand mur… Je ne te dirais pas, non, je ne veux pas que tu aies peur, toutes les mamans sont des menteuses, mon enfants, toutes les mamans sont des menteuses.
C.
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La maison est illuminée dans le soir, la porte ouverte, là-bas les mères surveillent les enfants parce que la mafia existe. Les petits sont malléables, curieux, faciles, ils apprennent vite les armes. Il y aura des pleurs, des cris, des larmes, des morts, dans ce futur noir, obsédant, belliqueux. Le bitume est collant, la mer pourrissante, les arbres meurent, aujourd’hui tout change, la vue se brouille et je pleure. Les enfant auront-ils le temps de voir le monde en rose ??
J.
C.
Source_regard_pendule_cavité
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Aujourd’hui marché, les femmes remplissent les pots de terre ... Huiles, sels, onguents, il y a effervescence, toutes s’agitent, les mains en mouvement, près de la source, les yeux sont à l’affut car juste une petite lueur éclaire le chemin. Ève fille du monde se désespère, son regard est doux et lumineux, elle donnera la vie, elle conseillera, elle guidera à la lumière vacillante de la bougie. Il faut rester près d’elle, vous éviterez ainsi les visions, les regards vides des cavités du crâne de la mort. Même la bête innocente recherche la caresse de sa main.
D’heures en heures, le pendule égrènera le temps et fixera la fin du marché.
J.
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C’est encore et toujours moi la source du problème ?!? J’en ai ras le bol, ras le sexe, ras la cavité vaginale qu’on m’accuse de tous les maux de la terre ! Merde ! le temps a passé, les horloges et les pendules ont égrené les siècles, mais rien ne change !? il faut toujours que je me fasse traiter d’impure tous les mois comme une pestiférée… toujours me faire traiter de sorcière… « allez, au bûcher la bête immonde, la pêcheresse… » Putain, fini la douceur ! Allez tous crever au fond d’une grotte. Je préfère encore le regard de mon chien !
L.
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À la source, tu boiras. Visions terribles ancrées dans les cavités laissées par les regards disparus. Ève a mangé la pomme, le pendule l'avait prédit. Dans les cruches, le poison circule. L'inquiétude règne, la mort rôde. L'homme a voulu jouer, il a perdu. Un p’tit tour et puis s'en ira…
O.
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Alors madame IA, racontes-moi ce que tu as compris de la vie ? Écarquille bien les globes et dis-moi si ton regard de caisse enregistreuse a bien tout digéré. La mort tient le pendule, certes tes circuits miment l’immortalité mais sauras-tu jamais ressentir le geste, la main le toucher, la caresse de la source. Tu connaitras tout de la forme mais que sauras-tu de la cavité, de l’imprévisible, du souffle, de la spontanéité ? La nouvelle Ève sera parfaite et la pomme imputrescible mais auras-tu des visions, madame IA ? Des rêves ? Ou envieras-tu le vivant à force de l'imiter ?
C.
Merci à toutes les participantes !
Feuilles de chou chinois bien croquantes et émincées, une bonne cuillère à soupe de noix de coco râpée, ail, curry, huile de colza, vinaigre de cidre et oxymel des fées, gomasio...
Jeunes feuilles de blettes jaunes et rouge, d'épinards, d'oseille, persil de mon jardin suspendu, farine, œufs, crème liquide de soja, bicarbonate + une goutte de vinaigre de cidre, gomasio, cumin, poivre et à peine un peu de shoyu.
Une découverte pour moi, troisième tome d'une trilogie trouvé dans une boîte à livres, un livre qui prend une dimension peut-être plus forte presque 20 ans après, sa principale qualité étant de nourrir une réflexion sur l'être humain et toutes les pulsions va t-en guerre des uns et des autres aggravées par les différences culturelles, le poids de trop de traditions ou au contraire du manque de repères, le danger du mépris de l'autre, le mal que ça fait et continue de faire, la violence engendrant toujours plus de violence, de douleur, de misère matérielle et morale, de dépressions sans fin où l'humain vidé de toute substance est prêt à commettre tout et surtout n'importe quoi sans même avoir la possibilité de connaitre l'amour, c'est ce manque d'amour qui nous tue toutes et tous et partout dans le monde, c'est notre point commun, notre lien. N'ayant pas lu d'autres livres de l'auteur, je ne saurais dire si celui-ci est meilleur ou moins bon mais j'en ai apprécié la lecture, simple et vivante, lu facilement entre les lignes, saisi, il me semble, ce qui en est le message le plus important.
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« Le coup parti, le sort en fut jeté. Mon père tomba à la renverse, son misérable tricot sur la figure, le ventre décharné, fripé, grisâtre comme celui d'un poisson crevé. et je vis, tandis que l'honneur de la famille se répandait par terre, je vis ce qu'il ne me fallait surtout pas voir, ce qu'un fils digne, respectable, ce qu'un Bédouin authentique ne doit jamais voir – cette chose ramollie, repoussante, avilissante; ce territoire interdit, tu, sacrilège: le pénis de mon père. Le bout du rouleau ! Après cela, il n'y a rien, un vide infini, une chute interminable, le néant. »
Connu et salué dans le monde entier Yasmina Khadra explore inlassablement L'histoire contemporaine en militant pour Le triomphe de l'humanisme. Après Les Hirondelles de Kaboul (Afghanistan) et L'Attentat (Israël ; Prix des libraires 2006) Les Sirènes de Bagdad (Irak) est le troisième volet de la trilogie que l'auteur consacre au dialogue de sourds opposant l'Orient et l'Occident. Ce roman situe clairement l'origine de ce malentendu dans les mentalités.
F.
Harmonie_extrapoler_cœur_destin
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L'espérance de vie reste entière, la terre est magique, en harmonie, elle dessine le destin de tous. Voyez cet homme donne son âme, branche son cœur sur l’énergie vitale de toute sa puissance. En faisant cela, il se tue, sa force extrapole notre futur immense.
J.
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Chef d'orchestre de ma vie, je sème et je récolte. Sur le chemin, je trace et définis mes lignes de pleine conscience qui extrapolent ma conception de l’avenir mais ce n'est que par le cœur et l'harmonie que j'échafauderai mon destin…
O.
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Le cœur est le maître d’orchestre, dit-elle, cesse d’extrapoler sur le malheur ! Peu importe le destin, danse comme les méduses ! La sérénité est une flèche, la cible est l’harmonie, décoche et va t’asseoir sur la plage de ton esprit. à chaque fois que tu seras au bout du rouleau, rappelle-toi : le cœur est le maître d’orchestre, c’est lui qui sait si tu es désaccordée.
C.
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Extrapolée d'anciennes latitudes,
perdue,
seul indice : la parole.
Coordonnées hypothétiques :
suivre la sérénité.
La mémoire oubliée nourrit l'aventure de la vie.
L'harmonie s'approche.
Le destin est caché dans le cœur.
F.
J.
Recommencer_fenêtre_clash_avenir
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Recommencer par un saut par la fenêtre.
S'éblouir (ou s'oublier),
un clash de soleil et recommencer.
Recommencer,
recommencer,
et, encore recommencer l'aventure !
F.
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Enfin, une sortie de route après toutes ces années…cent cinquante et plus… pour s’octroyer un peu de temps et de repos. Recommencer à rêver d'avenir après ce clash qui a détruit toutes nos idées reçues et nous a obligés à reprendre les rênes de notre destinée. Rien ne s'est passé comme prévu. Le ciel est resté pur derrière la fenêtre et les martiens se sont fait la malle. Vieil homme, tu peux dormir en paix !
O.
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Il s’est endormi le vieil artiste et son esprit s’éclipse par la fenêtre. 150 ans et des poussières… Est-il possible d’être si vieux ? Comme un chat, il est doté de sept vies et en profite sereinement avant le grand clash, la sortie de route. Il n’est pas pressé, aussi il les passe en grande partie, comme le vieux chat qu’il est, à rêver et dans ses rêves, il créé. 150 siècles et des poussières, est-il possible d’être si vieux ? Bien-sûr, il n’a pas d’âge le créateur et dans le Jeu de l’Univers, il est hors temps. À l’infini, il peut remodeler l’avenir et tout recommencer.
C.
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Derrière la fenêtre, il dort, il rêve en Technicolor. Les personnages de ses dessins s’agitent, en viennent presque au clash. Pourtant l’histoire est belle, colorée, agréable. La bande son suave porte la joie de vivre, peut-être trop d’agitation, évitons la sortie de route. L’avenir se projette, se dessine, se savoure, s’envisage, tout est possible mais vite vite car je n’ai plus beaucoup de temps ... 150 ans et plus... Pour recommencer.
J.
O.
Piquer_yeux_rêve_inondation
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Terres incertaines provoquent des inondations, souvent des incendies, les yeux pleurent parce que les rêves piquent. Pourtant la lettre des hommes retient le ciel, transportée par des anges en papier. La lumière revient pâle, vibrante, elle enfle, prend corps... Nous verrons sa force bientôt mais ce n’est pas pour aujourd’hui.
J.
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L'eau ne s'arrête pas et la plume la suit.
L'eau arrive dans le rêve,
est-ce une inondation ?
Les yeux piquent,
il faut se réveiller.
Le chien aboie
l'abeille vole,
la nature nous émerveille,
la vie est là.
F.
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Elle regardait Le règne animal, le film dont tout le monde parle, mais emmitouflée dans sa douce et moelleuse robe de chambre, elle s’est endormie avant la fin ou plutôt, elle a poursuivi le film dans un rêve : son mari s’y était transformé en chien fou furieux car elle allait nue dans une bibliothèque. Une lampe s’allumait et la bibliothèque devenait grotte, d’étranges créatures y flottaient dans les airs. Son mari s’était transformé encore et cette fois en gros bourdon qui s’agitait autour d’une géante plume alors un ange apparut, portant un courrier du ciel. Il y était question d’inondations. Elle se réveilla soudain avec une envie très pressante et ces mots dans la tête : ça pique les yeux, le rêve !
C.
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La terre s'est ouverte et une inondation gigantesque a anéanti le vieux monde. Seuls les chiens en ont réchappé… mais ce n'est qu'un rêve récurent que j'écris depuis ma chambre sans peur pour le bourdon qui rôde autour de ma plume. Ces bestioles ne piquent pas. J’ai beau me frotter les yeux, je confonds passé et présent, délires et réalité. Entre deux somnolences, j’écris des lettres aux absents dont se chargera mon ange-gardien. Tant de silence…
O.
C.
Masque_chercher_souveraine_fêlure
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Ciel bleu, pur azuréen. De loin, je vois le piano de la vie. Il est un peu brinquebalant, fêlé, mais il sonne juste, toujours. Je vois aussi les masques de pierres inertes, ils attendent les yeux figés, ouverts sur l’infini. Ces yeux qui envisagent l’avenir. La pierre est dure elle apporte la rigueur et la sûreté. Malgré tout, cette pierre à la couleur ocre présente une fêlure, toute douce, toute fine. Il faut la chercher cette fêlure qui s’envole vers la majesté de la vie souveraine.
J.
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Chercher la femme ou le masque?
Briser la fêlure
pour être souveraine.
Le pas de la musique
accompagne le rythme
d'une nouvelle aventure.
F.
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Victoire ! Nue et souveraine, je défie les ombres du passé. Le doigt sur la fêlure, j'ai longtemps erré, cherché à comprendre pourquoi tant de masques… Plus rien ne m'empêchera désormais de jouer du piano. Je pactise avec toutes les femmes, celles qui ont porté le monde, les déchues, les disparues… Entends-tu le lézard qui joue du tambourin ?
O.
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Masque sur masque, à ôter jusqu’au plus transparent. Poids après poids, à déposer... Tu connais la musique et tu continues à marcher, tu continues à chercher jusqu’à t’élever, souveraine. Pierre, sable et ciel, sublimation de la fêlure.
C.
Merci à toutes les participantes !