famille Lela de Permet - Labrishte
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se reposer comme un lac
entre les bras des collines
lisse et calme miroir
d'un ciel lumineux
s'emmitoufler de brume
et respirer le parfum
des forêts qui avancent
in Je l'aime nature
Je suis allé leur parler dans leurs refuges,
là-bas, sur ces monts protégés par des idoles
où je les sais gais comme les cerfs
mais aussi tranquilles et profonds
comme les prisonniers.
J'ai senti leur regard
frapper mes yeux jusqu'à l'ultime lumière
et dès lors mon pouvoir m'est apparu
infondé et fragile.
Aux côtés de leurs pieds
détruits sur tant de routes
je dépose mon sang écrit
sur une branche obscure.
Puis un jour tu pousseras la porte
qui sera la dernière de ce côté-ci
et te prendras sur la tête
un seau d'au-delà
la Mort est facétieuse
avec elle
tu apprendras à rire de toi
engoncé empêtré
dans ton déguisement
de grand moi moi moi
in en cours
Crimes en fragments en copeaux que ne condamne nulle justice humaine vices parcimonieux dont les parfums putrides saturent l’atmosphère exactions minimalistes basses œuvres du dédain dont quelques gouttes à peine empoisonnent et dissolvent nos forêts de mystères nous succombons par lassitude par abandon nous courbons agenouillés face au charme vénéneux des apocalypses
in Une brèche dans la tapisserie des ombres