Jean-Michel Bongiraud
Toute fleur piétinée se relève
in Une quinte sous nos doigts
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Toute fleur piétinée se relève
in Une quinte sous nos doigts
dans un grand feu de joie à ciel ouvert, toutes les machinations du monde seraient jetées.
cg in Chroniques du hamac, 2008
La poésie n’est pas incompréhensible, elle est inexplicable
Mon sang n’est pas millésimé
Je n’ai jamais claqué des nageoires
au club des Otaries
ni à celui des Beaux Esprits
Mes songes n’impressionnent pas
l’obscur miroir des pellicules
in Sous les couteaux des horloges
C’est vrai, un rouge-gorge peut m’arracher des larmes. Une mésange au soleil. Du pain trempé, une flaque d’eau. Douce lumière du présent parfait. Le sourire intérieur s’épanche aux lèvres.
cg in Celle qui manque, Asphodèle 2011
Il mange des groseilles
Et les grenouilles en sueur
Testent ses réserves d’oxygène
in Prisme
L’univers a hérité d’une terre
A la paille féconde, à l’exhalaison de l’amour,
D’un fruit aussi mûr qu’une bouffée de soleil
Et sur nos cuisses morfondues
Repose la litière de la vie
Mais tels de vieux perroquets
Pointant leur bec vers les étoiles
En cercles restreints sous les alcôves
Nous rabâchons nos chimères.
in Pour retendre l’arc de l’univers
Mais où aller ?
Je n’ai plus de force et je me sens minable, inexistante.
Un fantôme.
cg in Journal 2009