Jean-Michel Bongiraud
Les morts éclaboussent les ruines.
J’apprends les songes et les cailloux.
in Sang & Broussailles
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Les morts éclaboussent les ruines.
J’apprends les songes et les cailloux.
in Sang & Broussailles
L’incendie de créer n’appartient qu’à ceux qu’un désert peut nourrir
in Architecture nuit
ne pas dire le cri
déjà sorti des gorges tranchées
seulement étancher sur le sable
le sang non encore bu
La guerre a toujours
Sur le tableau de l’histoire
Reçu la consigne
D’effacer
Un potimarron, un coing, un oignon, une cuillère à soupe bombée de farine de châtaigne, de la crème de soja, mélange de poivre et baies fraîchement moulu, gomasio.
Couper le potimarron, le coing et l'oignon en morceaux, mettre dans une cocotte, avec une grosse pincée de gros sel, verser de l'eau à presque tout recouvrir, mettre à cuire à feu doux. En fin de cuisson, mixer, puis rajouter la farine de châtaigne, bien mélanger, laisser cuire 5 mn de plus, rajouter la crème, mixer de nouveau. C'est prêt à servir, et on peut déguster avec une pincée du mélange poivre et baies et du gomasio.
Ce sentier, personne
Ne s’y aventure, sinon
Le couchant de l’automne.
La vie ! La vie !
Comme un buvard
Qui boit le ciel
in Te Spectem (Traversées n°56)
J’aimerais traîner, la nuit, perdu dans la misère, arpentant les pavés d’un bidon ville à Buenos Aires. Et sentir soudain le tranchant d’une lame qu’enfonce un gamin dans le creux de mes reins.
Et me dire enfin : « c’est fini ». M’effondrer sur le sable, la nuit…
in Les rêveries d’un cerisier en fleurs (Décharge 147)