A.Y. Jackson
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Mais le vent n'aura point mon livre, ô cieux profonds !
Ni la sauvage mer, livrée aux noirs typhons,
Ouvrant et refermant ses flots, âpres embûches ;
Ni la verte forêt qu'emplit un bruit de ruches ;
Ni l'église où le temps fait tourner son compas ;
Le pré ne l'aura pas, l'astre ne l'aura pas,
L'oiseau ne l'aura pas, qu'il soit aigle ou colombe,
Les nids ne l'auront pas ; je le donne à la tombe.
in Traduit de la nuit
Pure impro, sans filet et quelques pincées d'ironie, juste pour le plaisir du non-faire.
Que resterait-il de nos existences à chacun de nous si nous en retranchions les heures pendant lesquelles nous avons simulé une mentalité et une moralité qui ne sont point nôtres ? Nous sommes habitués à porter le masque, si bien qu’il nous paraît étrange de laisser voir notre vraie figure, de proclamer d’une voix franche et personnelle ce que nous savons être la vérité. Par veulerie, nous n’avons même pas la chance d’être bon, quand nous voudrions l’être.