Hermann Hesse
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C’est parfois un serpent magicien,
Lové près de ton cœur.
C’est parfois un pigeon qui roucoule,
Sur la fenêtre blanche.
Être Américain, pour moi, c’est vivre sur la propriété de quelqu’un, ou habiter chez lui. Les choses qui t’entourent, qui font partie de cet environnement, et qui constituent les lieux de ta vie, parce qu’évidemment, c’est aussi là où tu es né, tout ça a été très présent tout au long de mon évolution – les Amérindiens, l’histoire familiale, l’histoire locale. Ça ne veut pas dire que j’y suis directement mêlé, ça fait simplement partie de ma vie. D’un point de vue esthétique, et pour tout le reste, je vis chez quelqu’un d’autre. Tout ce que nous, le peuple qui avons colonisé cet endroit, avons à offrir, pour moi, c’est du pipeau.
2016
Frêles épaules du poème. Un
arbre grogne. Un violon hésite.
La brume sort un mouchoir.
Dans son costume de dresseur, le
musicien rentre à pied.
In Traction Brabant 87
Il y a ceux qui ne savent de chez eux
que le bord d'eux même
et ne le franchiront jamais
in Petite histoire essentielle de la futilité, Nouveaux Délits 2018
Si, après avoir perdu le cadre qui servait de structure à notre vie passée, nous devons chercher seuls à devenir nous-mêmes, et nous engager dans ce monde hostile avec une personnalité qui n'est pas encore développée totalement, le jour où nous parvenons à trouver notre route, nous émergeons avec une humanité hautement épanouie.
in Psychanalyse des contes de fées
Des deux côtés s'ouvre le monde,
Vaste autant que l'âme est profonde.
Au-dessus, le ciel sans défaut
N'est haut que si le cœur est haut.
in Renaissance
Fais du bien à ton corps pour que
ton âme ait envie d'y rester.
On ne fera pas un monde différent
avec des gens indifférents
Tu es aveugle. Je suis sourd-muet.
Que ta main touche la mienne et que la communication soit.
in Le sable et l'écume
Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.
Je me souviendrai de ta fragile révolte
Je me souviendrai de ta robe de bal
Le déguisement de ta beauté démasqué déjà
Et tout entière dans la peine immense de t’être
trompée peut-être de jeunesse
Je me souviendrai du bal où tout était masqué sauf le
masque
Je me souviendrai de ta robe verte et rouge qui pleurait
dans tes yeux
Je me souviendrai du glas de la profonde misère
in De colère et de haine
or, c’est mon affaire, c’est ma vie
tu le sais bien, nos morts
par poignées
leur tatouage s’empourpre
dans ma chair, dans ma bouche
entre mes dents, leur débris d’âmes
cependant on ne le dit pas assez
leur vagabondage a lieu
ailleurs, à distance, au-dessus
de notre chaos humain
déformé par l’écho
les âmes, en chœur trépignent
amour, envie, dévastation, colère
peu importe, elles pataugent
les âmes en déroute
au fond de cette voûte
ce Ciel extravagant
le leur, le tien
parfois c’est fou, maman
on dirait des bandes de corbeaux
pris au piège
du Ciel, les âmes
in Pendant la mort
merci à jlmi