CATHY GARCIA-CANALES - Page 219
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être entier, c’est laisser des morceaux de soidans chaque regarddans chaque rayon de soleilqui nous éclaireà sa manièrec’est tomber de tout son poidssous le charmed’un paysage d’un visaged’un instantet ne jamais en revenir réellementet s’ouvrirà une dimensionsupplémentaireles photographies ne volent pas l’âme– elles la révèlent –ce sont les clichés qui sont mortelsles images qu’on fige mentalementde ceux qu’on connaîtmais avec qui on ne naît pluson s’endorton vieillitvoilàet quand on veillec’est à ce que personne ne se réveilleet à chaque crion dit :« ce n’est pas toi, je ne te reconnais plus »tout en acceptant les mises à jourde son ordinateuren jetant à la poubelle le pack de yaourtspérimésêtre entier, c’est se jeter dans le videet franchir le mur du nonc’est accepter de rentrer chez soinusans cléles morceaux de soien vracils ne s’imbriquent plus parfaitementil manque des piècespourtant le puzzle n’a jamais étési justeêtre entier, c’est laisser des morceaux de soidanser avec la réalité« ce n’est pas toi,ce n’est pas moi non plus :c’est la lumièrequi joue avec les ombres »
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Antigone Kourakou
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Narki Nal
Je suis celle qui part sans partir, celle qui reste-fuit
Écrire est une nuit. Mes pas dans cette nuit profonde.
Vertige. Tige de feu. Pensée morbide. Taire. Se taire.
Mycélium de pourriture répandu en soi, en silence.
Lancinant ce bruit sans bruit. Bouffée-désir de l’explosion. -
LES SORCIÈRES D'AKELARRE de Pablo Agüero (2021)
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Mea culpa jazz - Le vent nous portera (reprise de Noir désir)
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Valérie Vie
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Albert Camus
Au milieu de l'hiver, j'ai découvert en moi un invincible été.
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Saskia Boelsums
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Lionel mazari - Cardelus ou la maison d'enfance
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Alain Etchepare - La thébaïde
Le grand jardin qui m’entoure ne cesse de m’extasier. J’ai décidé de faire de mon quotidien, un sanctuaire. Le noir, le sombre, l’obscur, on connaît, depuis des siècles et des siècles et je crois avoir compris quelque chose tout récemment.
in À la loupe, tout est rituel, à tire d'ailes 2019
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Atelier le retour
60, rue du Portail d'Alban à Cahors
sur réservation, places très limitées
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Les plus beaux plans de Tarkovski
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Andreï Tarkovski
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Andréi Tarkovski
Je vois comme ma tâche particulière de stimuler la réflexion sur ce qu’il y a d’éternel et de spécifiquement humain, qui vit dans l’âme de chacun, mais que l’homme ignore le plus souvent, bien qu’il ait là son destin entre les mains : il poursuit à la place des chimères. En fin de compte, pourtant, tout s’épure jusqu’à ce simple élément, le seul sur lequel l’homme puisse compter dans son existence : la capacité d’aimer. Cet élément peut se développer à l’intérieur de l’âme de chacun, jusqu’à devenir le principe directeur capable de donner un sens à sa vie. Mon devoir est de faire en sorte que celui qui voit mes films ressente le besoin d’aimer, et qu’il perçoive l’appel de la beauté.
in Le Temps scellé, 2004, Petite Bibliothèque des Cahiers
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Dead Can Dance - The Snake and the Moon