Paul Sérusier
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Les masses humaines les plus dangereuses sont celles dont on a injecté dans les veines le venin de la peur… la peur du changement
Je veux être préoccupé de la destinée humaine. Je voudrais noter tout ce que je sens, je voudrais leur faire voir avec force tout ce qu’ils ont mal vu, je voudrais qu’ils vivent et entendent avec plus de joie et plus de violence.
Ils parlent de chanter le progrès, la machine qui libère l’homme. Elle ne le libère pas, elle le gonfle et le détraque. Et l’homme pense boîtes d’allumettes et discours électoral : tous de même. Ils ne sont plus eux-mêmes : ils n’ont plus le courage de s’élever seuls avec violence, contre l’injustice, quelle qu’elle soit, d’où qu’elle vienne. Ils vont bientôt tous se coller ensemble. …Ils ne savent plus choisir, ils prennent ce qu’il y a de plus facile en eux, de plus rutilant. À la même heure ils voient les mêmes saletés. À la même heure ils pensent en commun. J’aime celui qui apprend tout seul. Le chétif qui s’agrippe, qui encaisse les coups des autres, les brûlures de la faim et du froid et qui, tout seul, apprend à se détacher du ronron des autres. Celui-là comprend les hommes mais n’en sera pas rempli. Il leur voudra du bien et sera traité d’ennemi. J’aime mieux être seul.
in Le bonheur des tristes V. Introduction à la vie commune
poèmes écrits entre 1990 - 2013
avec huit illustrations originales de l'auteur
j'ai fixé le plafond où pendant longtemps,
des ombres m'ont fait des grimaces...
in Journal 1997
petites fictions qui parlent de mort, drame, meurtre, tristesse, solitude
une façon paradoxale de faire la nique à
la camarde à cheval un de Troie
la camarde à midi tend ses bras
la camarde remonte ses bas
viendra cette nuit tirer sur ton drap
soigner le noir par le noir
mettre des mots là où il ne faut pas
narguer la peur
Édité et imprimé par l’auteur
Tirage limité et numéroté
48 pages
Sur papier 90gr calcaire
Couverture 250 gr calcaire
100 % recyclé
Dépôt légal : mars 2017
à me commander directement (et merci !) :
10 € ( + 2 € pour le port)
fais que ta peur sois toute petite,
car si tu la laisses grandir,
c'est toi qui sera tout petit
Merci à la vie qui m'a tant donné.
Elle m'a donné un cœur qui devient débordant
quand je vois le fond de tes yeux clairs.
merci à la vie qui m'a tant donné.
(interprétation personnelle du traducteur inconnu)
Oui, j'ai vécu comme un garçon. Ça m'irrite de dire cela.
J'aurais préféré dire : j'ai vécu comme une femme libre.
Après avoir étudié la condition des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu'au lieu de leur dire bonjour, on devrait leur dire pardon.