Sun choke de Ben Cresciman (2015)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Non la poésie, ce n’était pas de la littérature, pas seulement. Cela n’appartenait pas au monde des livres. Cela n’était pas fait pour ceux-là seuls qui lisent. Les preuves se multipliaient.
(…) Il était une chose que seule la terreur pouvait obtenir, c’était que ces centaines d’hommes bouillonnant au fond de la baraque fissent silence. Seule la terreur… et la poésie. Si quelqu’un récitait un poème, tous se taisaient, un à un comme des braises s’éteignent.
(…) Un manteau d’humanité les recouvrait. J’apprenais que la poésie est un acte, une incantation, un baiser de paix, une médecine. J’apprenais que la poésie est une des rares, très rares choses au monde qui puisse l’emporter sur le froid et sur la haine. On ne m’avait pas appris cela.
in Le monde commence aujourd’hui
Les spectateurs ne trouvent pas ce qu'ils désirent, ils désirent ce qu'ils trouvent.
in La Société du spectacle, 1975
la dernière mode était de fermer des boutiques plutôt que d’en ouvrir (…) des devantures condamnées, des façades aveugles, clouées à coup de marteau pour cacher ce qu’il n’y avait pas à vendre.
in Tout ce qui m’est arrivé après ma mort
Un des poèmes de Tom Buron publiés dans ce numéro de janvier 2016.
Lu par Cathy Garcia Canalès.
Un des poèmes de Sammy Sapin publiés dans ce numéro de janvier 2016