Les violons du monde avec Mathias Duplessy
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UN DEUX TROIS
Ténèbres. Plus épaisses que la nuit, sans fin, ni commencement.
Le soleil n’est alors qu’un poème, une fantaisie du néant.
Obscurité dans l’œuf mais l’œuf ?
Coup de bec de l’oiseau-mère.
Cosmos brisé, voici le ciel, voici la terre
Et voici le temps.
Rêve, désir, méditation ?
Volonté ?
Ciel, terre, mâle, femelle.
Après le un, vient le deux.
Cosmogonie.
Avec le deux, vient la confusion.
Corruption et agonie.
Seul le trois peut rétablir l’équilibre.
Cherchez !
2001 in Oniromancie
Quelques extraits des poèmes de Jean-Louis Llorca, publiés dans le numéro d'avril 2015.
Lus par moi-même.
Sur lui, comme sur le dos d'un ponton, sont montés des crapauds autant qu'il peut en tenir. Les uns sur son ventre, sur sa poitrine et sur son visage, les autres sous les roseaux et sous les épines, tous ensemble ils poussent des coassements toujours plus furieux et plus rauques ; et alors, dans la nuit, c'est comme un chant d'amour fanatique sur deux notes infiniment répétées, qui monte vers la grande femme ténébreuse et nue, tandis que du haut du pont elle contemple ses amants batraciens, et leur victime, avec indifférence.
in Soleil des loups (1951)
Deux extraits du Traité des poussières de Sébastien Ménard, parmi les extraits publiés dans le numéro de décembre 2016. Lus par moi-même.
Blog de la revue : http://traction-brabant.blogspot.fr/
Les goélands et Le métier des larmes, deux poèmes d'Éric Savina publiés dans le numéro de décembre 2016.
Lus par moi-même.
Blog de la revue : http://traction-brabant.blogspot.fr/
C'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais, celui qui désire les richesses, celui qui désire les éloges, s'insulte lui-même sur cette terre, c'est la Vérité que je connais, c'est la Vérité que je connais.
Je, Aghoreshwar, me meus librement partout, en tout temps. Je, Aghoreshwar, suis présent dans les rayons du soleil, dans les rayons de la lune, dans les molécules de l’air, dans chaque goutte d’eau. Je, Aghoreshwar, suis présent dans tous les êtres de la terre, dans les arbres, les vignes, les fleurs, dans la végétation. Je, aghoreshwar, suis présent dans chaque atome de l’espace, entre la terre et le ciel. Je suis dans la lumière et aussi dans les ténèbres. J’ai une forme, et Je suis sans formes. Je suis dans la joie et aussi dans la peine. Je suis dans l’espoir et aussi dans le désespoir. J’erre dans le passé, le présent et le futur au même moment. Je suis connaissable et aussi inconnaissable. Je suis libre et également enchainé. Vous Me trouverez dans n’importe laquelle des formes ou vous Me chercherez, avec dévotion, et comme votre allié. Vrai, vrai, vrai.