Lao-Tseu

 

C'est ce qui manque qui donne la raison d'être.

 

 

Sher Christopher - Paper Sculptor

 

 

Jean Cocteau

 

J'ai la peau de l'âme trop sensible. Il faudrait apprendre à son âme à marcher pieds nus.

S'y faire une corne.

 

 

 

No Land's Song, documentaire d'Ayat Najafi (2016)

 

Sara Najafi, jeune compositrice, défie les autorités iraniennes qui, depuis la révolution de 1979, interdisent aux femmes de chanter en solo devant des hommes. Féministe convaincue, elle prend tous les risques, avec ses amies chanteuses Parvin Namazi et Sayeh Sodeyfi en invitant trois artistes françaises, Elise Caron, Jeanne Cherhal et Emel Mathlouthi, à venir les rejoindre pour collaborer a` leur projet musical, en initiant un nouveau pont culturel entre la France et l'Iran. La question est de savoir si elle pourront réaliser leur projet...

 

 

 

 

Toshiyuki Enoki

 

 

Imasango

 

Je verrouille ta peau

À mes hanches

Allaitées par le ciel peint

Sur mes seins

Tendus à ta coupe

De pigeon qui roucoule

 

in Pour tes mains sources

 

 

 

Sigiiya - Rocher du Lion, Sri Lanka

 

 

Pablo Neruda

 

Ah ! Si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour

nous pouvions apaiser la haine du monde ! 

 

 

Pawel Kuczynski

 

 

Maria Pace-Wynters

 

 

Erri de Luca

 

Les souvenirs appartiennent au règne des oiseaux.

Ils laissent une plume quand ils s'en vont.

 

 

 

Martin Wittfooth - Isle of the dead

 

 

Erri de Luca

   

Nuit de patience, la mer voyage avec nous,

À l’aube l’horizon coule dans la poche des vagues.

 

 in Aller simple

 

 

 

Claire D - La "jungle" - Calais, février 2016

 

 

Saïd Mohamed

  

Accolé aux murs des villes, ton visage, ton sourire obsédant, ton ventre au mien accroché, où dedans le ventre s’engouffre, dans le salpêtre, la crasse, l’odeur des poubelles, je t’ai cherchée.

Dans le repli de l’indifférence j’ai appris à regarder avec cette habitude à qui rien n’échappe, en tous lieux j’erre seul, heurté à la raison qui maintient les êtres dans leur camisole. Partout où tu as posé les pieds, je retourne la terre. J’hésite à te nommer, pour laisser en friches ces souvenirs qui me reviennent, m’accablent et me jettent dans les bras d’hier.

 

in L'éponge des mots