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CITATIONS - Page 162

  • Cédric Le Penven

      

    Ce qu’il reste d’une mer, la roche tatouée de squelettes, la fantasmagorie plus dure, plus molle que la chair. Elle écarte des plaies qui rêvent de coups de rasoir. Ce rouge, ces ventres sioux tournés vers le ciel, c’est l’assurance de grandir un peu.

      

    in L’immobile serti de griffes

     

  • Anne Mounic

     

    Le bond hors du tragique : ce je peux de tout l’être

    Qui tend vers son essence, fouille l’origine,

     Pour ne pas dépérir, pour ne pas mourir

     Comme une voix dévoyée, la source oubliée, peut-être même interdite.

      

     in cobra sous le chant, médusé, dansant, conquis pour un instant…

     

     

     

  • Patrick Joquel

    Là au lendemain de l’orage et parmi ces verts si neufs je vais. Je marche. En silence. Un silence aussi léger que funambule. Tout propre. Au-dessus du plateau, le vent joue à gonfler ses ballons blancs. Le chemin file comme une montgolfière.

     

     

  • Marcel Baril

     

    Une de ces tisanes des soirs d’automne qui vivent auprès des feux de broussailles, quand les jeunes gens précipitent dans les braises des limaces rouges ou des fillettes blondes…

     

    in Les crieurs du désert

     

     

     

     

  • Fabrice Marzuolo

     

     

    Les pingouins

      

    Je les vois avec leur costume

     Avec le badge de l’entreprise à la ceinture

     On les croirait giclés des feuilletons télé

     Aussi ridicules

     Aussi navrants

     Mais dans la vie

     Pas une télécommande pour arrêter

     Le mauvais film

     

     

     

     

  • Cédric Le Penven

    Tu sais que je m’enfonce. Quand j’ai besoin de créer des murs autour du silence. De lui construire une gangue. Un piètre édifice. Tu sais que je m’enferme pour chercher, que je parle avec un double. Que je frôle des canines aiguisées.

     

     in L’immobile serti de griffes

     

     

     

  • Zohra el-Manssouri

    Et les voici qu’ils partent en moi

     Emportant leurs ombres

     Et les murs

     Je chérirai, ainsi, ma coulée

     Dans ton noir antique.

     J’imagine mes racines

     une antichambre pour des tombeaux éteints

     et dans les mains s’est brisé une lune

     

     in Psalmodies

     

     

  • Fred Johnston

    Aidez-moi…

     Les navires de guerre arrivent –

     Mes amis

     Brandissent leurs drapeaux, leurs banderoles -

     Et sur les balcons

     les tireurs d’élites polissent leurs armes –

     Je ne comprends pas

     Les règles du jeu ;

     Je crache des gouttes de sable

      

    In Message dans une bouteille